#mais j'arrive pas à y croire
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Bref, j'ai matché avec un facho sur Tinder
Publication sponsorisée par @jefaiscequejepeux
Pour le contexte, je suis dans une période d'ennui total (le CAPES qui arrive bientôt vous avez dit ?) et je swipe à droite et à gauche sur Tinder comme un fou furieux, comme si l'appli était un jeu qu'il s'agissait de gagner
ET SOUDAIN *bruit de notification* "Vous avez un nouveau match". Le mec m'envoie un message, on discute vite fait et là je vais sur son profil pour lire sa bio et là c'est le drame. Je vois écris "🇫🇷 patriote" ; ça clignote red flag dans ma tête donc je lui pose innocemment la question et il me répond "snif snouf snif j'aime mon pays et mes lois mais les gens ils croient que je suis d'extrême-droite" MAIS LE MEC NE DEMENT PAS DE L'ÊTRE et me dit "j'espère que tu n'es pas d'extrême-gauche" donc moi, avec ma passion de contradiction, je lui réponds que si, je le suis.
ET LA, tour de magie, le mec m'explique que nous (l'extrême-gauche et moi vu que je suis de ce bord politique) voulons imposer la pensée unique, qu'on est antisémite et que de toute façon on soutient l'attaque du 07 octobre ainsi que le Hamas (peut-être qu'il ne comprend pas la différence entre "ne pas parler d'attaque terroriste car le droit international n'a pas de définition" et "youpi le Hamas c'est trop génial") et que de toute façon, entre nous il ne pourra rien se passer car il est franco-israélien, que son meilleur ami et la meuf de son BFF sont tous les deux décédés pendant l'attaque du 07 octobre.
BREF, je lui ai souhaité "bonne continuation", dans le doute j'ai présenté mes condoléances et mon doigt à malencontreusement glissé sur "supprimer le match"
#j'avoue je suis politiquement porté vers l'extrême-gauche#l'histoire de son meilleur ami me laisse perplexe#je ne dis pas que c'est faux#mais j'arrive pas à y croire#Tinder
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21 août
j'ai rêvé que je nageais avec une baleine dans une piscine très profonde. le plafond était très haut parce qu'elle a sauté hors de l'eau et ça m'a entrainée vers le fond mais ça allait parce que je m'étais préparée, j'avais pris une grande inspiration juste avant. j'étais complètement impuissante contre le courant, j'étais projetée dans tous les sens mais j'avais pas peur. puis j'ai jailli hors de l'eau jusqu'au plafond et je me disais c'est dommage qu'y ait ce plafond quand même.
l'autre jour j'ai rêvé du libraire d'exc ou l'ex-libraire d'exc puisqu'il a été licencié, quand il l'a annoncé sur ig je lui ai envoyé un extrait de mon journal où je parle de lui ultra cringe x1000 mais j'ai pas pu m'en empêcher. parfois je peux pas stopper le cringe. dans le rêve on parlait d'argent, il me demandait si j'en avais assez pour finir le mois et pour manger à ma faim, je disais oui oui ça va mais je me sentais un peu coupable de lui avoir fait croire que j'étais dans le besoin alors que je suis pas pauvre, j'arrive juste pas à travailler.
hier dans le tram 68 pour alt-schmöckwitz, la plus belle ligne de la ville d'après reddit, j'ai de nouveau été aspirée par le gros trou du nihilisme. à quoi bon? à quoi ça sert d'être à berlin si j'arrive pas à vivre? j'avais mon sentiment d'irréparabilité, rien à faire, ça fonctionnera jamais. je sentais l'usure. je me sens usée jusqu'à la moelle par ma stagnation (je fais trainer mes os marrons, ça fait un bruit de rouille). j'ai croisé n. dans la cuisine ce matin et elle m'a dit que ça l'avait déprimée de revenir à berlin hier soir. elle a dit que ça lui faisait ça à chaque fois qu'elle rentrait à berlin. elle a passé les deux dernières semaines chez sa mère à la campagne, là elle vient de repartir pour la pologne. je pensais qu'elle aimait berlin moi. peut être que ça sert à rien de me laisser du temps et de laisser du temps à la ville pour me séduire. peut être que berlin ne veut pas me séduire. peut être que je sous-estime mon intuition et ma capacité à savoir ce que je veux et ce qui me convient et que ça sert à rien de se forcer. comment savoir? dans tous les cas, avant de partir d'ici je dois savoir exactement ce que je vais faire après. avoir un plan avant de me retrouver échouée à la maison comme une baleine en fin de vie. continuer à essayer. ne pas céder au trou. même si ça glisse.
hier pour rentrer j'ai longé les rails du tram jusqu'à grünau, ils longeaient la forêt d'un côté et la rivière de l'autre, cachée par la végétation et puis des bâtiments. sur la dernière partie ils passaient au milieu de la forêt de pins et je les longeais sur un petit sentier en marchant sur les pommes de pin qui craquaient sous mes baskets. j'étais soulagée de pas avoir peur. je me sentais bien en compagnie des grands pins au dessus de moi et j'ai commencé à chantonner une chanson inventée. j'ai pris la s bahn pour rentrer avec un sentiment de satisfaction et je suis restée dedans sans bouger jusqu'au terminus parce que j'avais pas envie de rentrer. je voulais aller voir love lies bleeding au cinéma et boire un coca, comme petit cadeau à moi-même, mais le film passait trop tard et puis mon short était sale parce que je m'étais assise sur des racines au bord de l'eau et je me sentais pas présentable. alors j'ai pris la ringbahn dans l'autre sens et j'ai fait le tour complet de la ville avec. dans stranger on a train jenny diski fait le tour des états-unis en train dans une tentative de n'être personne, à part une étrangère dans un train. quand elle était petite elle passait ses journées à faire le tour de londres dans la circle line parce qu'elle voulait pas rentrer à la maison.
23 août
de retour au treptower park. je me suis forcée à sortir alors que j'étais en train d'écrire de la POÉSIE ça y est je suis sortie du creux de la vague ça revient et ça m'enthousiasme, mais j'ai besoin de l'ordi pour ça, ce qui veut dire rester enfermée dans ma petite chambre sur mon canapé moyennement confortable. mais je suis contente que ce soit revenu. je viens de lire un petit zine que n. m'a passé avant de partir en disant tiens ça devrait t'intéresser. j'y ai appris que berlin dormait dans le lit d'une ancienne rivière glaciaire et qu'elle avait été construite sur un marais. son nom veut littéralement dire "l'endroit dans le marais" (berl veut dire marais dans une langue slave). est-ce que c'était une bonne idée d'aller vivre sur un marais alors que j'essayais d'échapper à mon marais figuré? est-ce que j'ai quitté un marais pour un autre?
hier j'ai fait du shopping. c'était bien. le shopping est une valeur refuge. j'ai fait que trois ou quatre magasins et j'ai acheté deux robes. la première à quatre euros, dans une des seules friperies encore abordable de la ville et la deuxième à quinze euros dans une friperie au kilo. je la trouvais trop chère parce qu'elle est un peu usée et on dirait qu'elle a été cousue et recousue à la main à l'arrache, les ourlets à l'intérieur sont tout effilochés. je l'ai essayée deux fois en me prenant en photo sous toutes les coutures dans le miroir légèrement amincissant de la cabine, bien joué le magasin parce que j'étais trop belle sur les photos et ça m'a incitée à la prendre. elle a une coupe de robe tennis courte sans manches avec une encolure en v et surtout elle est en velours orange. je l'ai lavée à la main dans une bassine en rentrant. je déteste laver à la main mais c'était agréable de faire un truc aussi domestique, chez moi. j'avais l'impression de m'approprier l'appartement en faisant ça. plus qu'en faisant une machine par exemple. peut être que c'est une histoire de geste ancestral. la deuxième est une robe longue noire à pois blancs et je m'adore dedans. je crois que la dernière fois que j'ai acheté une robe c'était en 2016, à berlin aussi, quand j'avais les cheveux très courts et que j'étais en crise de genre. j'arrivais pas à concilier mes cheveux courts avec des habits féminins ni avec mes formes féminines, j'aimais pas le mélange des deux, et en même temps j'essayais quand même de me féminiser parce que j'assumais pas de ressembler à une lesbienne. alors que c'était précisément ce que je voulais. évidemment c'était voué au désastre.
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Samedi 1er juin 2024,
Je me souviens de toi. Tu me paraissais immense. Homme de soixante-et-onze ans aux signes d'âge apparents. Des rides et des cheveux blancs. Une longue barbe. Tu cristallisais l'hiver en un faciès, alliant le ciel et la neige. Pourtant, aucune preuve de faiblesse ne transparaissait. N'importe quel mot sortant de ta bouche semblait décuplé par ton savoir. Tu m'as parlé de communisme, de tes œuvres architecturales. De ton fils. Je buvais tes paroles et ne refusais jamais ton vin, et encore moins tes cigarettes. Tu remplissais toujours mon verre, je finissais tes bouteilles. Mon cœur débordait de ta générosité, affûté par ta tendresse. Encore aujourd'hui, j'arrive à te trouver un air affable.
Que m'as-tu fait ? Ce soir-là, qu'est-ce que Mehdi a mis dans mon verre ?
De ses yeux aussi, je me souviens. De grands yeux. Globuleux, certainement. Comme s'ils avaient beaucoup à regarder et à transmettre, incapables de tenir en place. Son expression me hante. Personne ne m'a observé avec tant de lubricité. Il y avait quelque chose de véritablement pervers dans sa façon de me sourire et m'observer.
Un an après, j'ai lu Lolita. Peut-être que j'essayais de comprendre ce que tu pouvais voir chez moi. Je me suis projetée sur Dolorès. J'ai cru que je t'avais provoqué, que c'était ma faute. On me l'a souvent dit.
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Lundi 3 juin 2024,
L’idée que les monstres possèdent un même et répugnant visage est fausse. Au contraire, ils ont l’air sympathiques. Ils le sont aussi. Le diable ne séduit pas en étalant ses mauvais plans. Il sait prendre son temps et jouer de sa musique. C’est son charme, l’envahisseur. Le début de tout anéantissement, la raison de finir par tout craindre.
Le mal est habile et rôde sur les traits des anges. Ce n’est pas pour rien qu’il est si divinement représenté. Regarde le tableau de Cabanel. On aurait presque envie de se jeter dans ses bras, de le sentir tout entier. Lorsque je suis allée le voir l’an dernier, j’ai de suite compris que Lucifer en personne pourrait me tenter, surtout avec une telle gueule.
C’était pareil pour toi. Les vieillards sont souvent pardonnés pour leur lubricité. Je suppose que leur apparence fait serment de faiblesse, mais toi, tu ne m’as jamais paru inoffensif. À quinze ans, je me doutais de tes penchants, et quand je regarde des types comme Matzneff, l’horreur me frappe du coup de l’évidence. Toi, tu semblais sortir d’une carte postale. Une caricature du père Noël, mais avec un bagage plus lourd, plus intéressant. J’aimais les gens intelligents, me sentir petite et bête. Je pense que c’est en partie pour ça que tu m’attendrissais et que je niais tant les faits se présentant à moi.
Je pense souvent à toi. Peut-être tous les jours. Et à ton fils et à ses amis et à mes anciens amis et aux hommes qui n’ont jamais cessé de me malmener. Quand j’ai peur de marcher dehors, je me rappelle que le vrai danger réside au plus près. Qu’il suffit d’un instant de confiance pour tout chambouler.
J’ai voulu croire que tu voulais mon bien.
Un baiser, c’est doux. Les lèvres sont comme deux petits coussins, deux parcelles de paradis. Nuageuses et veloutées.
Et puis, derrière, il y a trente-deux dents. Des bouts d’émail fixes et toujours prêts à déchirer, voire liquider. Une stature qui réduit aisément en bouillie.
Quand tu me faisais la bise, une certaine chaleur émanait de toi. La chaleur de ton corps, celle qu’il contient et qui menaçait de prendre l’intégralité du mien. Ça a quelque chose de dégoûtant, au fond. Déborder ainsi sur quelqu’un. Sur moi. Sur la petite amie de ton fils. Son ex, ensuite.
J’ai lu Ma Sombre Vanessa. Immédiatement, j’ai trouvé Jacob Strane affreux et prévisible. Nabokov a de nombreuses fois été cité au cours de cette lecture, dont son œuvre la plus connue, Lolita, et quelques vers de Feu pâle.
« Ma sombre Vanesse, aux zébrures carminées, Mon papillon adorable et béni… »
Je ne sais plus trop. Disons que Nabokov m’a toujours rampé sous la peau. C’est la première plume qui m’a transcendé de par sa virtuosité. Lolita m’a hanté, aussi. Il… Elle, m’a fait questionner la légitimité de ma position, et à quel point j’ai pris part à tout ça. Est-ce que je me rendais compte que c’était une sorte de jeu ? Oui. J’avais quinze ans et j’ai toujours été précoce, alors je m’en doutais bien. Je pense que j’aimais les hommes plus âgés, le fait de plaire. J’avais besoin d’une échappatoire, de trouver une utilité à ce qui faisait de moi une adolescente triste et franchement pitoyable. Il m’est arrivé de préférer te parler plutôt que traîner avec ton fils. Trouves-tu que je t’ai provoqué ? Et est-ce que ça fait de moi le problème ?
Mais jamais, jamais je n’aurais cru qu’il m’arriverait ça. Que je serais forcée dans cette spirale qui, je suppose, m’a retourné le cerveau. D’abord, il y a eu l’autre, deux semaines plus tôt. Qui avait mis ses doigts en moi, s’est tordu entre mes jambes. Qui a dit qu’il m’aimait, qu’il n’avait jamais vu de fille aussi parfaite que moi. J’avoue avoir été flattée. Moi, je me détestais.
Je n’avais envie de rien, pourtant. Ce que l’on pense être une réaction positive n’est qu’une façon de faire glisser la chose plus facilement. La mouille devient alors comme de la rouille. Horripilant, n’est-ce pas ? Pour surmonter la peur, je sais que le corps se raidit. Au fil des années, j’ai aussi vu jusqu’où ma mémoire allait pour me détourner de la honte et de la répression.
Ton locataire… Ah, je ne sais pas. Je ne sais pas ce qu’il m’a fait. Je ne sais pas ce que tu m’as fait non plus. Ni toi, ni les autres. Vous êtes une image floue dans mon esprit, un nombre d’heures que je me passe encore et encore. Un épisode en replay ? On n’oublie rien de rien, finalement. Cette peur gravée dans mon ventre, cette éclipse qui sous mes paupières s’imprime à peine on me touche. Je suis encombrée.
La mécanique du viol, je dois dire qu’elle est vraiment spéciale. Elle m’étonne sans cesse.
Les années se sont écoulées et qu’est-ce que j’en ai perdu, du temps. Tellement à essayer de me réparer, d’enfouir ce souvenir et même à l’accabler d’autres impasses. On a dû me voir comme une fille facile mais moi, j’ai surtout cherché à recréer quelque chose. Rejouer la scène et me convaincre que ce n’était pas si désagréable. J’ai cru à ma mascarade, cru à l’idée que moi, ce que j’aimais, c’était les monstres.
Je n’ai jamais su dire non, ni penser à moi. Longtemps, j’ai véritablement cru que mon corps était un objet qu’il fallait user. Un torchon fait pour essuyer des marées de foutre et d’illusions. Tu sais, il m’arrive encore de penser que mon destin est scellé sur les trottoirs et que je pourrais tout foutre en l’air n’importe quand, mais je crois que ça a changé.
Aujourd’hui, j’ai vingt-et-un ans. Ça va faire six ans depuis, et j’ai envie de te le dire : non, tu ne m'as pas eue. Ni toi, ni les autres. Ni la mort, ni les envies de suicide, ni les tentatives, ni l’échec. La gamine que j’étais, je l’ai prise par la main pour la foutre à la porte. Je n’ai plus de temps à accorder à ce que vous m’avez fait, et mon cœur n’essaie plus de vous pardonner.
J’avance enfin. Mon existence ne s’est pas arrêtée et c’est franchement marrant de le constater. Quand je me réveille et que je me sens à peu près bien, je me surprends. Ça me révolte presque. Combat acharné qui a pris plus de la moitié de mes jours. Je ne suis peut-être pas vouée au déclin, ni condamnée à vendre mon corps. Je vais enfin bouger. Je vais partir loin de vous. Ne plus passer devant ta maison, ne plus redouter de vous croiser. Je vais vivre près de la mer et entendre les vagues me mener partout où vous ne pourrez jamais m’atteindre.
J’ai plusieurs fois écrit à votre propos. Désormais, ma plume dépeindra des miracles. Et quand je serai au sommet, j’humilierai votre condition un par un. Tout ce que vous avez tu, je le révélerai. Je vais éclore des milliers de fois. Ce sera ma vengeance.
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J'ai le cœur au bord des mains. Il s'est cassé la gueule. J'l'ai tabassé. J'ai tabassé mon corps aussi. Saloperie de corps. Pourquoi j'arrive pas à t'aimer ? Pourquoi tu change sans arrêt ? Pourquoi le miroir me montre des trucs différents du jour au lendemain ? J'me déteste. J'me déteste j'me déteste j'me déteste. Je me bats je me bats je me bats. Et je me bats avec moi et je me bats contre moi. Et je me sens égoïste et j'ai mal j'ai tellement mal. Je m'éloigne des autres. J'ai peur d'être blessée encore. Je pleure je pleure je pleure. Mais je ne vais pas abandonner je ne veux pas me laisser me faire autant de mal. Je vais me relever. Là je pleure je pleure je pleure. Je ne comprends pas comment on fait pour m'aimer. J'arrive pas à y croire et parfois je ne veux pas qu'on m'aime. J'ai envie de vomir de m'enfuir de moi-même mais je dois lutter. Je sais pas quoi faire d'autre.
Mal en point. Je suis mal en point.
Je ris je pleure. Je pleure surtout.
J'ai liké un post de fucking pro ana c'est tellement horrible. Je me fais des trucs que je voudrais jamais faire aux autres. Je me les inflige. Je veux que mes amis grossissent, qu'elles aillent mieux, et moi je veux maigrir maigrir maigrir mais après on ne m'aimera pas. Pourquoi ça m'importe ?
Pourquoi ce corps est si lourd ?
Je voudrais mourir. Je vais continuer d'essayer de vivre. Je ne vais pas mourir.
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MDRRRRRR je savais, je savais non mais la fatigue j'arrive pas à y croire que le subreddit peut être aussi CHIANT à tous les niveaux "on veut des théories"
"je vois des arbres" "je crois bien que louise n'est pas pas louise"
HEIN? QUE?
#zestedecitronvert#fatigue mais fatigue#les frs par contre toujours à l'affût rien à dire les meilleurs#dont les théories à propos du sous-marin day 1 just pas d'équivalent
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Je suis allée à une soirée organisée pour dire au revoir à ma meilleure pote avant qu'elle fasse son Master au Japon. Comme pour tout événement social, j'étais hyper anxieuse. Y avait des gens que je ne connaissais pas et nos potes du lycée avec qui y a eu des petites embrouilles, des distances, des retrouvailles, bref beaucoup d'histoires. Mais ça s'est super bien passé. Et en fait je me rends compte que dans mes amitiés, l'énorme problème c'est que depuis le covid j'arrive pas à croire qu'on puisse me considérer comme une amie. Genre à chaque fois je me demande "mais pourquoi on m'aime en fait?". Et du coup je prends mes distances. Mais c'est impossible pour les gens de comprendre ça, eux ils voient juste le fait que je m'éloigne. Le problème c'est pas du tout eux en fait, c'est moi. Et là on peut me dire "oui mais c'est facile de dire ça et de se victimiser" et oui c'est vrai mais c'est tellement difficile de reprogrammer tout son cerveau. J'ai eu tellement de manque dans ma vie qui font que j'en suis arrivée là. Il faut que je reconstruise touuuut, c'est tellement énorme comme travail. Ça me fait trop mal d'être aussi méchante avec moi-même. Je ne mérite pas ça. C'est juste moi qui détruis tout ce que j'ai construis à chaque fois en fait, je suis clairement ma pire ennemie.
Et j'ai tellement de chance qu'il me reste encore des personnes qui ne m'abandonnent pas malgré tous mes comportements destructeurs. Je n'ai jamais vraiment été seule, c'est moi qui m'enfermait dans mes pensées destructrices sans voir ce qu'il y avait autour.
(06/08/2023)
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ATTENTION C'est moi version Marionnette dans l'univers de welcome home alors S'IL VOUS PLAIT ne pas prendre mon Avatar ce n'est pas un personnage! c'est moi! Donc respectez mes limites svp merci! J'ai vu à quel point la communautés peux être toxique alors s'il vous plaît pas ça avec moi
Ne pas me sexualisé! Merci! (J'arrive pas à y croire que je dois dire ça a cause que j'ai peur car les gens permet de faire ça malgré que le createur leurs dit NON.. ) Je comprends que c'est "amusent sur un personnage qui existe pas" mais dans mon cas c'est même pas un perso c'est moi donc c'est un gros non catégorique c'est juste horrible et traumatisé d'afficher une personne comme ça même en dessin sans son consentement.
Ne pas modifier mon avatar. Pas modifier ma personnalité,mon orientation sexuel (je suis hetero et je comprends les ship mais comme j'ai dit ce n'est pas un personnage😅) mais je comprends les ship. Juste informer que c'est mais vrais svp. (Exemple dire que ce n'est pas "canon" comme les gens disent pour dire que c'est pas officiel😆 mais même à ça j'avoue que je crois que je serrais pas à laisse car c'est pour moi plus un mensonge dans mon cas ET PAS DE SHIP DE VOUS ET MOI C'EST TROP BIZARRE SURTOUT SI VOUS ETES MINEUR🤢) peut être que c'est évident pour beaucoup (j'espere) mais maleureusement beaucoup dans la communautés (et dans d'autre communauté aussi) ne demande pas à la personne concernée avant pour s'assurer de son confort et respecter ses limide..🙁 mieux vaut prévenir que de guérir😅 le seule chip que je serrais à l'aise c'est moi et Wally car c'est mon perso préféré😆❤
Dans le doute. Demandez moi si vous êtes pas sur que ça respecte mes limite. C'est sur que je préfère que on me laisse tranquille dans mon univers j'ai juste envie de partager et de m'amuser😆 (bon je dit ça mais je ne crois pas que je vais mettre mon histoire ici j'ai déjà fait les vidéos sur tiktok et pas beaucoup on vu MAIS pour l'instant ça se passe bien mais je crois c'est parce c'est pas connu. C'est quand c'est connu que les gens sont incontrôlable et détruit les personnages et l'univers avec des délires trop bizarre et pervers.
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Il y a eu une manif hier près de ma fac et j’ai vu un quarantenaire-cinquantenaire (?) avec un tatouage en couleurs d’Obélix sur l’avant-bras et j’ai DIRECT pensé à toi. Je suis français et mon père a tous les Astérix dans le salon mais si je vois quelque chose d’Astérix je pense directement à toi. Tu as modifié quelque chose dans ma façon de penser
Non mais c'est à la fois incroyable et gênant pour moi 😭 j'arrive pas à croire que les gens font un lien mental entre moi et Astérix hors des États Unis et de l'Australie ?? En tout cas merci et heureux de te gâcher la façon de penser
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Oldblog #1
Excerpt from avaluk.skynetblogs.be (2004-2010) Jazz8 concert venue, Mazy, Belgium 28th of September 2007 (aged : 22)
J'aurais pas dû bouger. J'aurais pas du m'exposer aux stimuli. Et quoi ? T'serais resté chez toi à te morfondre, imbécile ? Dans un sens oui; ne pas s'exposer c'est bien, on est juste déprimé au lieu de bouger de chez soi et de revenir déprimé, frustré et névrosé en même temps. Il y a tellement de choses à faire, que j'aimerais faire, que j'aimerais être capable de faire. Des manières de réagir, d'être, d'interagir et d'aborder. Des désirs de perfection qui te paralysent, la peur du rejet et du ridicule qui fait de même, l'impression omnipotente que tu es socialement inepte. Et de l'autre côté cette voix qui te semble tellement extérieure, celle que tu n'es pas capable de croire, qui te dit que tu es capable, intéressant, enfin bref, tout le contraire des pensées qui font "la loi" dans ton cerveau. Le choc. Les deux courants se rencontrent. Insupportable. Plus - moins. Moins - plus. Le clash. Eclairs et tonnerres cérébraux. Plus la soirée passe plus je sens que ca me tombe dessus. Cela commence avec un stimuli visuel fort plaisant qui éveille ma frustration. J'ai l'humour, rigoler le plus possible comme manière d'y échapper. Toujours cette négation des possibilités. Cette paralysie. Ce NON tyrannique à toute tentative d'initiative qui m'exposerait aux autres, à l'inconnu. Mais ce genre de truc, j'y suis tellement habitué que c'est mon quotidien ingérable. J'arrive encore à l'enfouir sous ma carapace désormais très étroite. L'appréhension arrive, non ca n'ira pas! J'oublie peu à peu, mais à grand regret, (et à forte protestation interne), mon idée de départ de demander à jammer avec les musiciens présents. J'oublie cette non-existence en prenant mon appareil photo. Déclencher. Je fais des photos pour m'occuper l'esprit. Je me suis d'ailleurs dit en moi-même : Je vais faire la seule chose que je sais plus ou moins bien faire. Pendant ce temps, mes amis apprécient la musique. Moi, je ne sais même pas si j'écoute vraiment. Il y a tellement de remous à l'intérieur. Je déclenche. Encore. Encore. J'arrive vite aux 2 Go de ma carte mémoire. Le concert se termine, la jam session commence. On demande un batteur. Merde, non. Pas moi putain non. "Je suis trop nul pour jouer ici!" Négation. Horreur. Certains ont eu la bonne idée d'essayer de m'appeller. Bien fort. Tout le monde à entendu. Bien peu savent que c'est moi... mais moi... mais moi je sais. Silence. Non c'est pas moi. Je me sens mal. Putain. Encore plus mal que d'habitude, encore plus mal que ce que j'arrive à cacher derrière un sourire et mon humour débile. Faut que je sorte. I'm so socially inept. Sadly enough it can't be helped. It's all my fault after all. Je tape dans le vide pour oublier, je monologue interne de rage. Bordel. Tu fais chier Ced! On a qu'une vie et regarde ce que tu en fais? Rien. Putain! T'arrête pas de te plaindre et t'es trop couillon que pour agir sur toi-même. M'en fous que tu aies de "bonnes" raisons pour ca. Vas-y réfugie toi derrière tous les traumatismes que tu voudras ca ne changera rien, que du contraire. Putain. Si je pouvais effacer tout ce qui te paralyse, mon très cher moi-même, je le ferais, car dans le fond je tiens à toi, à ton bien-être. Si je pouvais effacer tout ce qui te paralyse... Si seulement je pouvais supprimer tout ce qui me terrorise. Je respire, tout en préssentant que jamais je n'y arriverai. Un train de marchandise nocturne passe, Je reprends mon souffle. Ca se termine. Je reviens dans la salle, C'est enfin terminé. Mutisme. Et je suis là. Je vous dit merci. Sur un petit fond de Porcupine Tree Je vous souhaite la bonne nuit. Always the summers are slipping away-iay.
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La soirée avec Pops ?????
Digression ??? C'est lunaire ce qu'il s'est passé ????
Quelques photos de moi parce que depuis que j'ai coupé mes cheveux je suis devenue imbue de moi même et puis du blabla pas très politiquement correct hahaha
Du coup comme c'était prévu on s'est rejoint à 17h30 quand je suis sortie de mon cours d'espagnol et on s'est croisé sur le chemin
Il avait déjà quelques bières dans son sac alors on a directement été se poser près de la Seine dans un petit coin à l'écart super tranquille (vraiment le spot était sympa) et on a beaucoup beaucoup beaucoup papoté, il m'a proposé qu'on passe la soirée entière ensemble alors j'ai appelé maman pour lui dire que finalement je rentrais pas manger. 18h30 est arrivé, on avait amplement fini nos bières alors je lui ai proposé qu'on passe un coup au inter juste a côté pour que j'achète une bouteille de vin avant que ça ferme alors hophophop on y va
On savait pas trop si on voulait rentrer tout de suite chez lui alors sur le chemin pour rentrer on s'est installés sur un banc et on a continué à discuter et vraiment j'étais fasciné de voir à quel point la discussion était super fluide ??? En plus trop drôle parce qu'il a du tdah aussi alors nos conversations c'était que des digressions et des puits sans fond haha
Enfin bref on est arrivés chez lui, on a allumé les enceintes et il s'est lancé dans une impro cuisine et on était aussi étonné l'un que l'autre de voir le résultat parce que c'était vraiment bon ? Il m'a aussi fait goûter des noix de macadamia au rhum arrangé c'était sympa haha
Enfin bref
La soirée avançait tout tranquillement et l'alcool montait tranquillement aussi, on a commencé à boire du ratafia en plus du vin et des bières et évidemment, c'est Pops, c'est pas surprenant
"J'AI UNE IDEE DE JEU"
Il voulait qu'on essaie de battre le meilleur score qui avait été fait dans son appart, à savoir 37, et concrètement vu qu'on mélangeait tout en même temps parce que nos idées allaient trop vite on a fait un genre de jeu action ou vérité+touche moi si tu oses+ tous les 2 points je t'apprends une technique de kraftmaga, c'était marrant
On a commencé tout doucement et vraiment tranquillement parce que le but c'était de marquer un max de point, mais je crois que c'est lui a franchi le pas fatidique du bisou et à partir de la ça n'a été que pente glissante 😭
Il faut croire que l'alcool (mais pas que ça je pense en toute honnêteté haha) a pas mal aidé, j'ai passé une nuit incroyable bien que Pops ne voulait pas déroger a son principe du "Je couche jamais jamais jamais le premier soir" (entendre par la pas de pénétration mdr) bien qu'il a failli craquer a plusieurs reprises
J'ai vraiment été fascinée parce que c'est la première fois de ma vie que je tombe sur une personne vraiment dom et j'ai tellement envie d'explorer ça parce que j'en ai toujours eu très envie mais jamais l'occasion alors je me dis pourquoi pas
Au final malgré les parenthèses pas très religieuses on a continué de parler encore et encore jusqu'à ce qu'on se dise "Bon il faudrait peut-être faire dodo parce que y'a fac demain a 9h", qu'on regarde l'heure et IL ETAIT 7H ????
Il a insisté pour que j'essaie de dormir un petit peu quand même, au final on a pas entendu le réveil et je me suis réveillée à 9h09 😭 (par contre très agréable le dodo en cuillère et tendresse qui contrastait vraiment de ouf avec la nuit passée)
Du coup bah réveil un peu en panique, déjà je me réveille j'ai encore les menottes aux poignets et sa ceinture entremêlée avec mes colliers ??? Impossible de retrouver mon soutif, je retrouve pas non plus mes chaussettes, j'arrive pas a rattacher les jambes de mon pantalon, j'ai l'impression d'être encore bourrée, je vais faire pipi et je vois que j'ai mes règles tel un torrent, on se retourne eton voit qu'il reste un ballon par terre et qu'il y a le sextoy sur la table, vraiment terrible ce réveil 😭 Il a été trop mimi il voulait me préparer un petit dej café etc quand même mais je lui ai dit non alors il m'a donné une Monster pour que j'ai un peu de sucre et que ça me donne un peu d'énergie pour la journée, il m'a déposé a la fac en voiture et je me suis rendue compte que mes cours étaient dans ma voiture 😭 du coup bah j'ai dit tant pis, je suis pas allée au cours d'expression orale, j'étais trop mal et en retard pour y aller
La journée a été un peu compliquée à assumer jusqu'à ce que je fasse une mini sieste d'une dizaine de minutes cet aprem pendant la pause de grammaire mais bon j'ai survécu
Il m'a envoyé des messages toute la matinée il était trop mimi et la ce soir il m'a proposé un restau ??? Bon je lui ai dit non parce qu'il faut vraiment que je fasse dodo mais wow
J'ai trop hâte d'être à demain, normalement on va au MBC ensemble hehehe ça va être fou
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Je me suis mise en mode avion dès 10h du mat parce que j'en ai ras le cul que le taf empiète sur ma vie privée.
Putain je suis deg, j'arrive pas à croire que ce soit un coké, je me sens trahie alors que y a pas de raison, je suis personne pour lui et il n'est personne pour moi en dehors du boulot mais MERDE
Je veux pas faire la sainte nitouche qui s'en est jamais foutue plein le pif, vicelarde que je suis, mais je reste sur le cul.
J'ai eu envie d'hurler et de plus jamais revenir. Pourquoi tout le monde ment ??? Enfin je comprends ça s'annonce pas ce genre de truc, loin de là mais pourquoi se donner des fauts airs de sainte nitouche alors que c'est tout l'opposé ?
BREF bref bref
J'essaye d'être plus gentille envers moi même et putain de bordel de merde qu'est ce que c'est dur,,,,
C'est moi d'abord, puis les autres après
Moi d'abord et tous les autres égoïstes après
Moi d'abord, toujours moi d'abord, marre de porter le chaos à bout de bras, maintenant c'est MOI DABORD puis les autres s'ils sont encore la
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20 août
ce matin quand je me suis levée, alors que j'étais en train de me plaindre de mon mauvais réveil, maman me regardait comme si elle se retenait de me dire quelque chose alors j'ai dit quoi? et elle m'a dit qu'elle venait de lire le passage où ils se demandaient s'ils allaient me garder avec mon père dans son journal de l'époque qu'elle venait de retrouver. j'ai dit vous auriez mieux fait de pas me garder mais elle s'est pas scandalisée plus que ça. et puis dans la voiture en revenant de la forêt ils parlaient des bébés qui avaient le sens de l'humour à la radio et je lui ai demandé si j'étais un bébé drôle et elle a dit oui et j'ai dit et maintenant je suis toujours drôle? et elle a dit non. ELLE A DIT NON. je voulais lui dire tu sais que tout le reste du monde me trouve drôle? mais j'ai rien dit du tout. genre je suis tellement drôle qu'y a un garçon cool de bruxelles qui passe des heures à m'écrire sur whatsapp alors qu'il me trouve moche et qu'il est pas du tout attiré par moi. je me suis déjà demandé si pour lui j'étais la fille drôle qui est drôle pour compenser sa mocheté. mais historiquement je suis pas cette fille-là, j'ai jamais été une fille drôle, je suis trop timide et taciturne pour être drôle. et je suis probablement toujours cette fille-là. mais après j'ai posé la question à m. et elle m'a dit que j'étais très drôle donc tout va bien. je sais pas ce qui m'a pris de demander ça à maman.
23 août
je viens de me réveiller avec 22 notifs de r. dont deux notes vocales, il faisait une insomnie dans une tente de nouveau mais dans un camping aux pays-bas cette fois, il a enregistré les ronflements de ses voisins de tente pour me les faire écouter. y avait un message qui disait sorry pour le ton chuchoté creepy cringe et en le lançant j'avais le coeur qui battait un peu fort et quand au milieu du message il chuchote j'ai une question... mon imagination a commencé à s'emballer et puis quand il a dit "du jeudi au samedi là" mon coeur s'est mis à battre encore un peu plus fort ET turns out qu'il va juste faire un stage de poésie et qu'il voulait me demander comment ça se passait quand moi j'écrivais, concrètement, ou bien la question la plus chiante du monde enrobée comme une confession nocturne intime confidences chuchotées sur l'oreiller dans l'obscurité de la tente il est cinq heures du matin j'arrive pas à dormir et je pense à toi. mais une toi dématérialisée, sans corps, une toi artiste, une sensibilité, une sensibilité qui produit, et comme c'est un mec cis sans gêne, cette nuit au milieu des ronfleurs il s'est dit tiens je vais lui enregistrer un message en chuchotant depuis mon sac de couchage et lui faire croire pendant deux secondes que je m'intéresse à autre chose qu'à sa sensibilité qui produit.
24 août
j'ai pleuré sur le balcon quand m. est repartie. maman est venue me demander ce que j'avais et j'ai dit que j'étais triste parce que m. repartait et que j'en avais marre de passer mes journées à m'occuper de loki. j'ai brisé mon propre coeur en m'entendant mais pas celui de maman visiblement parce que tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est me demander si j'avais envoyé des cv, ce qui généralement entraîne des visions de la mort dans mon esprit, plus précisément des images de chute, c’est toujours cette méthode que je choisis, je sais pas si c’est vraiment moi qui la choisis d’ailleurs, elle me vient spontanément, comme une évidence. je saute d’un immeuble et je meurs écrasée. c’est ce qui me semble le plus efficace, le plus rapide, le plus pratique. pas besoin de matériel, je laisse la gravité faire son travail, je laisse le sol m’aspirer dans le néant. idéalement mon corps passerait à travers l’asphalte et continuerait sa chute à travers les diverses couches terrestres jusqu’au noyau, où il partirait en flammes. mangée et digérée par la terre, je veux lui servir de carburant, je veux la faire tourner plus vite, je veux faire partie du cosmos. c'est ça mon job maman. dans mon film j'émets l'hypothèse que si je me mets à creuser un trou dans la terre jusqu'au noyau et que mon père fait la même chose depuis son pôle opposé au mien, peut être qu'on se rejoint au milieu. je sais pas, quelque chose me dit que le noyau de la terre est l'endroit où ça se passe. c'est mon centre de gravité. mais c'est pas le centre de gravité de tout le monde? c'est pas ça le principe même de la gravité?
dans tous les cas à midi sur le balcon quand maman a dit les mots qui normalement activent mon sens aigu de la gravité i.e. mon besoin urgent de me laisser tomber dans le vide pour atteindre le noyau de la terre, mon esprit a pris une autre route, déjouant les lois de la physique, et j'ai atterri dans la forêt au milieu d'un rassemblement de passionnés du métronome, comme la convention des druides dans astérix, c'est r. qui a planté cette image dans ma tête hier soir quand je lui ai parlé du vieux qui se promenait avec un métronome dans la forêt dimanche pour marquer le rythme. j'ai fermé les yeux et je me concentrais sur les métronomes anthropomorphisés qui se mettaient à faire une chorégraphie sur what you waiting for de gwen stefani tik tok tik tok tik tok et je suis restée comme ça avec les métronomes dansants et les yeux fermés jusqu'à ce qu'elle se lève et retourne dans la cuisine. quand j'ai ouvert les yeux, un sac d'eau salé dans le coin de mon oeil droit s'est dissous, a lâché et s'est écoulé le long de ma joue. ça m'a fait une sensation de mer. j'ai senti la mer en moi. il existe une théorie qui dit que l'eau salée qu'on a dans le corps c'est la mer d'où on vient originellement qu'on aurait intériorisée. ça m'a donné envie d'y aller et de jouer dans l'eau, parce que la mer résout tout, évidemment.
maman m'a dit d'aller à zurich pour me changer les idées et voir des gens mais je lui ai dit que j'avais pas envie de voir f., ce que je veux c'est aller à bruxelles et passer mes journées à me promener avec r. et discuter de trucs sans fin et inventer des histoires et faire de la musique et chanter et écrire et me blottir dans ses bras. mais j'ai trop peur du fiasco de la dernière fois, même si je sais à quoi m'attendre cette fois, j'ai trop peur de me morfondre, et je veux pas y aller rien que pour lui, je préfère attendre qu'on décide d'un commun accord de se voir pour travailler, c'est plus safe et plus sain.
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Hier, j'ai démonté le clavier de mon ordinateur. La touche D était un peu récalcitrante et ne s'enregistrait pas bien quand j'appuyais dessus.
Je l'ai depuis des années, c'est un clavier mécanique rétro éclairé d'une compagnie dont les produits sont relativement médiocre en terme de qualité. J'ai un jour renversé un bol de flocons d'avoine trop près de ce cher outil de tous les jours. Autant dire que le lait végétal a les même effets que n'importe quel autre liquide qui se serait malencontreusement retrouvé coincé à chercher un chemin de sortie entre les touches et le fond du clavier.
Ma patience a cet instant n'a pas été des plus exemplaires, j'ai gardé le tout branché et me suis contenté d'éponger avec une serviette ce qui était visible. Il semblait encore fonctionner et ça aurait été un détail dans la vie si quelques jours plus tard les touches 0 et . du pavé numérique ne s'étaient pas soudainement offert des vacances au retour alors encore indéterminé.
Mais en l'ouvrant hier soir, ma curiosité s'en est allé bras dessus bras dessous avec mon courage. Et dans les règles de l'art pour peu que s'en soit un, vis après vis déposées sur un schéma dessiné rapidement sur une feuille de papier pour les replacer au bon endroit, j'ai inspecté l'engin et tous ses recoins. J'ai nettoyé à l'alcool la carte électronique qui contient tous les switchs en insistant un peu sur celui de la touche d.
Là, j'ai reconnu les victimes de ma négligence, le 0 et le . du pavé numérique. J'ai alors ouvert mon bouquin favoris pour me sortir de toutes les situations, internet. Après de nombreuses heures, je trouve un guide d'un gars qui ouvre le même clavier et qui répare façon mc guyver les même touches que les miennes, si ça s'est pas beau. Seul hic, je suis novice en électricité et les mots résistance et diode font autant de sens pour moi qu'un texte de loi.
J'ai tout de même compris de mon cher guide anglophone que s'assurer que la diode responsable pour ces deux touches soit capable de faire le même boulot que les autres diodes pour d'autres couples de touches. Détail qui m'a fait sourire et comprendra qui pourra, la diode en question était nommée d66.
Elle semble faire son job normalement, que faire alors ? Les soudures des deux touches affichent des traces assez marquées de corrosion. Je décide alors de dessouder le tout pour remettre de l'étain neuf. Néanmoins il faut bien comprendre que cette diode n'est pas plus grande que 1mm sur 0.5mm, et ses trois pattes sont à peine visible. J'en arrache évidemment une en la dessoudant. La chance devait bien tourner à un moment où un autre. Un peu désespéré, je la teste tout de même. Elle semble vraiment continuer à fonctionner. Je me décide alors à la replacer en imaginant simplement faire monter l'étain jusqu'à l'endroit où la troisième patte se trouvait. À cet instant elle me saute des mains vers mon sol en osb. Il fait nuit et ma seul lumière vient d'une part de la led de mon téléphone et d'autre part de ma lampe d'ambiance. Ce qui pourra vous projeter sans mal je suppose dans mon état d'esprit du moment "c'est fini..."
J'ai pas ouvert ce clavier pour rien, me dis-je, mon courage est là et je me met à quatre pattes. Je prépare la fouille d'un premier balayage des yeux. Je ne voit rien. En même temps, sa taille et la texture du sol n'aidant pas, j'avais peu d'espoir de la retrouver du premier coup d’œil. Après une recherche plus minutieuse, je retrouve la fameuse diode. Sa troisième patte n'a pas repoussé entre temps mais j'arrive à la replacer et elle semble toujours fonctionnelle. Les deux touches aussi on re��u un petit coup d'étain.
Je branche alors le clavier sans vraiment y croire. D'ailleurs, à cet instant je me dis juste que ça serait fou que ça fonctionne après l'avoir autant charcuté.
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J'ai commencé par tout apprendre, puis, j'ai désappris, afin de pouvoir apprendre d'autres choses...
Lorsque j'ai découvert mon environnement, je ne cessais de demander ce que c'est et comment cela fonctionne, afin de tout savoir.
Lorsque j'ai découvert le monde, et le cosmos, j'ai voulu tout étudier, afin de connaître la totalité.
J'ai donc été très heureux d'aller à l'école, au moins, le temps que j'apprenais... Puis un jour, survint un évènement inattendu : je prenais connaissance d'une information nouvelle, par le biais d'un journal télévisé : le Mont Blanc fait désormais 4810 mètres de hauteur !!!
Quoi ? Cela me paraît impossible, étant donné que ma prof nous a obligé à connaître la hauteur de tous les monts les plus hauts du monde, et j'ai dû apprendre par cœur le fait que le Mont Blanc fait exactement 4807 mètres de hauteur !
Comment un journal télévisé peut-il entrer en contradiction avec ce que j'ai appris à l'école ?
Il m'apparaissait qu'il devenait nécessaire que je vérifie soigneusement toutes les informations que j'avais pu apprendre jusqu'à lors, durant toutes les années de mon enfance.
J'en venais à me dire que toutes les informations étaient fausses, jusqu'à ce que j'arrive à prouver le contraire par ma propre expérience. Ainsi, je révisais tout ce que j'avais apprit, en vérifiant l'information par le biais de diverses sources et par le biais de mon propre vécu.
Les années passèrent, tandis que l'on me disait : cultivé...
Puis un second évènement inattendu survint : je découvrais la spiritualité.
Là, énorme surprise ! Tout ce que j'avais apprit et que j'avais vérifié par moi-même, ne semblait pas correspondre avec ce que m'apprennaient mes lectures spirituelles...
Pourtant, cette fois, j'en faisais réellement l'expérience, et je ne peux plus nier, au moins, plusieurs vérités. Exemple :
- Dieu existe ou encore Je Suis -
J'ai dû admettre une chose : c'est que je peux prouver tout ce que je crois, à l'instant où j'y crois, mais si je renie ce que je crois, pour le remplacer par autre chose, alors, c'est cette nouvelle chose que je peux prouver...
Ce qui tend à démontrer la véracité de ce fait : ma réalité dépend de ce que je crois.
Ainsi, en théorie, je peux tout faire, mais seulement, si je crois que cela est possible.
La difficulté reste de croire à la possibilité de réalisation de mes rêves : la difficulté est donc cette petite voix qui parle dans ma tête et qui prétend que ce n'est pas possible...
Cette petite voix est ce que je reconnais comme n'étant pas moi-même, mais qui interfére malgré tout, avec mon être, notamment, par le biais des pensées et des émotions (je dirais qu'il y a des pensées et des émotions qui sont entièrement miennes et des pensées et des émotions qui sont tout à fait
non-miennes).
Il me semble qu'il s'agit de cette partie de l'être humain, que Bouddha a nommé : Non-Moi, que Jésus a nommé : Démons, et que Freud a nommé Ça...
Maintenant, je préfère éviter de croire, et je formule mes règles.
Ce qui est impossible pour moi, c'est précisément, ce que je ne veux pas qu'il se produise, tandis, que ce qui est possible pour moi, c'est précisément ce que je veux qu'il se produise.
Enfin, laissez-moi faire ! Et l'on réécrira les livres d'Histoire et de Sciences, lorsque j'aurai été au bout de mon idée.
Phylax999
- J'ai appris et désappris -
#amour#inspiration#spiritualité#candide#innocence#motivation#positive mental attitude#brys#vengeance#apprentissage#Feu
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Je commence à confondre les rêve de l'imaginaire. Évidemment il y a certaines choses dont je sais qu'elles ne sont jamais arrivées. Mais il y a une soirée entre pote, je commence à croire que je l'ai juste imaginé, j'arrive pas à me concevoir l'idée que c'est arrivé, que je l'ai vraiment faites dans ma vie. Elle paraît irréel. Les souvenirs restant que j'ai de cette soirée me paraisse fausse, comme si je l'avais juste rêvé.
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April 07, 2021
Trop tôt vu ce que j'aurai pas du voir j'arrive toujours pas à y croire Des enfants qui auraient dû se suicider, y en a pleins Une journée de plus volets fermés Ça m'importerait si tous les jours étaient ensoleillés J'ai envie d'elle, mais pas envie de la baiser J'en retournerai sûrement plus ailleurs que dans mes extinctions
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